Nuit blanche en rouge et noir

Est-ce la première offensive du froid qui me fait dormir aussi longtemps depuis deux jours, entraînant avec elle un réflexe hibernatoire ? Hier, samedi, lorsque j'ai ouvert les yeux, il était déjà 13h20 et ça m'a laissé une impression étrange comme d'avoir "raté" quelque chose. Au moment où je sortais de la douche, la sonnerie de mon portable retentit : [Un pote] Allo, Preux ? Tu sors? Ca te dis de faire une balade dans Paris ? Bien entendu j'ai répondu oui et, le besoin de m'évader aidant, je suis parti sans avoir mangé et j'ai marché jusqu'à ressentir une douleur dans la jambe gauche (c'est fâcheux mais cela ressemble bien à un début de rhumatisme). Des idées délétères de mise au rebut ou à la casse me traversèrent l'esprit. Et puis vint mon resto mexicain fétiche, dans lequel je me sentis revivre en ingurgitant force nachos et fajitas de boeuf et de poulet accompagnés d'un délicieux vin rouge argentin. Le café mexicain et la téquila frappée "pour la route" achevèrent de me remonter le moral que j'avais dans les chaussettes. Je me sentais bien et la soirée ne faisait que commencer.
En effet, un pote de mon pote appela à son tour pour savoir si cela nous botterait d'aller boire un pot vers la Bastille. On se rejoignit là-bas aux alentours de 22 heures et, après avoir erré à la recherche d'un lieu de chute idéal, nous nous sommes engouffrés dans un bar sympa au 21 rue Keller, le Planète Mars où nous avons bu un bon litre et demi de bière chacun jusqu'à la fermeture à deux heures du mat'.

Le Planète Mars et Les Furieux, des ambiances sombres mais très rock! A faire entre amis. 

Mais la nuit n'était pas encore finie et nous échouâmes pour finir dans le super bar rock Les Furieux, situé rue de la Roquette et qui reste ouvert suffisamment longtemps pour assouvir les attentes des plus gros fêtards. J'adore cet endroit où se donnent rendez-vous les looks les plus classes de la mouvance gothique et métallo. Les serveurs sont cools et tutoient naturellement. A ce propos, j'ai conservé une énorme affinité avec les rockers et rockeuses (ces dernières ayant des décolletés plongeants, agréables à regarder) qui me considèrent toujours comme si j'étais un de leur potes de longue date. Il paraît que c'est ce qu'on appelle avoir du charisme. En tous cas, ça flatte bien mon ego (sans trique ? haha, joker!). Quoi qu'il en soit, il était plus de 4 heures du matin quand, passablement éméché et assommé de fatigue, je regagnais à pied mon chez-moi. Cela fait du bien de marcher en pleine nuit. On respire, on évacue une partie des toxines et, surtout, on se dit qu'on profite bien de la vie, au moins pour cette fois.

Comme le disait je ne sais plus quel acteur dans je ne sais plus quel film : je dormirai quand je serai mort.

Le plus tard possible j'espère...

Carpe diem & carpe noctum.