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Preux-Chevalier
13 décembre 2006

Egypto-manies

L'expo de lundi était très intéressante mais il fait un tel froid de canard dans le Grand Palais que c'en est presque désagréable. Un conseil à ceux qui voudraient y aller en cette saison : couvrez-vous bien parce que -  bien que n'étant moi-même pas frileux - j'ai ressenti des frissons et ils n'étaient pas dûs à l'extase qu'aurait pu faire naître en moi ces magnifiques statues de pharaons impeccablement conservées par l'eau de mer pendant de si longs siècles. Ce bâtiment de pierre, de métal et de verre qui les abrite est sans conteste l'un des plus froids endroits de la capitale. Je n'en tiens pas rigueur aux organisateurs car, après tout, ce gigantesque édifice ne me paraît pas chauffable, excepté en y installant le générateur de vapeur d'une centrale nucléaire (et il y a la place!).

nefgrdpalais

Pour accéder à un panorama de la nef du Grand Palais cliquer sur la photo (QuickTime requis).

Après la visite, j'ai foncé au métro pour me réchauffer et en voulant rouvrir mon blouson la fermeture Eclair s'est coincée : impossible de le rouvrir et donc de l'enlever! Pourtant il n'y avait pas de momie présentée dans cette exposition (enfin, euh... si, mais elles étaient de l'époque contemporaine et portaient des sacs de grande marque...) et je me demande bien d'où peut provenir cette malédiction qui s'est soudainement abattue sur moi ? Et puis, comme les avanies nous tombent dessus par vagues, j'ai remarqué avec horreur que j'avais parcouru tout le musée avec la braguette ouverte! Quel cauchemar!! Je comprends mieux certaines choses maintenant. Le ridicule ne tue pas, il assomme. Je suis confus...

Et j'ajoute, pendant que j'y suis, que le monde est vraiment petit : croiser un collègue pas vu depuis deux ans et qui m'a reconnu dans le métro en me stoppant net dans un couloir. Ca fait tout drôle. J'ai parfois l'impression de vivre dans un petit village pour croiser ainsi tant de personnes qui, par ailleurs, se souviennent bien de moi alors que j'ai oublié leurs prénoms. Franchement j'ai honte. Le hasard est vraiment curieux. Est-ce là ma destinée ?

Je n'aurais peut-être pas dû caresser ce sphynx en granite noir...

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