Accablé
Le cœur du preux, c'est un peu comme la peur du creux, l'idée de se dire que l'amour ne renaîtra plus... Sans amour, sans aimer, sans véritable a(i)mante ? Est-ce là ma seule destinée pour avoir tant aimé une femme qu'aujourd'hui je regrette ? Je ne regrette pas de l'avoir aimée, non, mais je soupire de lassitude à l'idée qu'on soit devenus ennemis. Je n'ai jamais voulu cela et cette pensée me taraude depuis bientôt 6 ans. Je voudrais faire la paix mais je ne peux plus la voir. Quel horrible dilemme, quel atroce pourrissoir qui déchire mon âme entre une beauté triste et ma triste Isabelle... J'essaie de l'oublier mais ce n'est pas facile, même si le temps qui passe estompe mes souvenirs et la beauté de celle qui fut mon égérie. Ce blog ne mourra pas : j'ai des réserves d'écrits, j'ai des réserves de cris, des kilomètres de lignes enfouies dans des carnets, Moleskines abandonnés à la poussière des âges... Qu'es-tu donc devenue belle carolorégienne ?