Marche... ou crève!

Le week-end qui vient de se terminer fut l'un des plus beaux depuis bien longtemps (quand je repense à ce dernier mois d'août pourri, je suis bien content d'avoir pris mes vacances en juillet!).
Comme toujours, lorsqu'une semaine de boulot très chargée prend fin, il faut que je sorte, que je m'évade et aille respirer un autre air que celui de la ville. J'aime bien me balader seul mais être accompagné c'est aussi plus intéressant et enrichissant car on partage ou oppose tout un tas de points de vue dans les discussions animées qui ne manquent pas de naître entre personnes qui s'entendent bien. Je reviendrai ultérieurement sur ce sujet puisqu'il m'a fourni tout un tas d'idées sur le coup : le seul problème est de se souvenir de tout ce qu'on peut raconter lorsqu'on est en vadrouille. Il faut absolument que je m'équipe d'un mini-calepin afin d'immortaliser - et avant de les retranscrire sur ce blog - les pensées flamboyantes et, parfois, grotesques qui émanent de mon esprit tourmenté.
Bon, où en étais-je? Ah, oui : ce week-end fut consacré à la marche à pied car, après tout, il fallait bien profiter de ce temps magnifique. Et c'est bien ce que j'ai fait.

Samedi :

Au départ, je voulais juste sortir pour sortir. A la limite je me foutais presque de la destination. Mon pote O. me proposa d'aller faire un tour dans le parc de Saint-Cloud car au moins, là-bas, "on n'est pas les uns sur les autres". Une fois sur place, nous eûmes l'idée de nous détourner du trajet classique et j'avoue que ce fut très enrichissant. Nous nous perdîmes quelque part entre Garches et Marnes-La-Coquette. Fort heureusement, une espèce de sixième sens m'avait suggéré d'emporter mon appareil photo numérique et j'engrangeais donc pas moins de 60 clichés dont je livre ci-après une infime mais non moins belle partie.

L'étang de Villeneuve situé en bordure nord du Domaine de Saint-Cloud.


Un petit coin de nature bien tranquille à seulement 6 kilomètres de Paris!


Un sentier tout ce qu'il y a de plus sauvage.
Seul hic : le bourdonnement continuel de l'autoroute de Normandie (A13) qui passe non loin de cet écrin de verdure.

Juste après l'étang, on débouche sur le mausolée de l'escadrille La Fayette érigé en 1928 à la mémoire des aviateurs américains volontaires qui ont combattu pour la France pendant la guerre de 14-18.

Quel magnifique monument situé dans un "coin perdu" des Hauts-de-Seine!

Dimanche :

Ce matin en me levant (euh... en fait j'ai dégouliné de mon lit à 11h57) je me suis dit qu'il fallait que je refasse de la marche aujourd'hui afin d'éviter que mes pieds ne se congestionnent.
Le programme du jour fut la traversée du Bois de Vincennes, de la Porte Dorée à Charenton puis de Saint-Maurice au Château de Vincennes. Le bois était énormément fréquenté (pas comme le Parc de Saint-Cloud qui, à côté, paraît un véritable havre de paix). Les gens, comme d'habitude, adorent se cotoyer, s'étaler sur des serviettes avec une promiscuité qui frise l'obscénité. Je ne comprends pas qu'on puisse s'entasser ainsi : c'est vraiment une chose que j'ai en horreur mais ça ne veut pas dire non plus que je sois un misanthrope. Je dois être en train de devenir claustro... Au secours! sortez-moi de ce blog!