Mercredi s'écrie "merde!"

Le mercredi est un jour que j'apprécie beaucoup. Avec une position sise en plein milieu de semaine, ce jour est particulièrement bénéfique lorsqu'on lui confère, tout comme moi, un rôle de soupape de sécurité, surtout en ce moment (mais bordel, qu'est-ce qu'ils ont tous à être excités comme ça?).
Après une journée éreintante, une réunion et/ou un groupe de travail (voire les deux ensemble), j'aime à faire un break et oublier tout ça*, toutes ces foutaises sur lesquelles on construit nos vies pour se sustenter et survivre. Avant, je m'en foutais royalement de sortir le mercredi. D'ailleurs j'étais trop crevé. A présent je souris quand je vois la manière dont je meuble la semaine. Pour un peu j'embaucherai presque une secrétaire à plein temps, simplement pour gérer mes sorties!
Ce qui est étrange c'est la désaffection que je constate sur Paris depuis une dizaine de jours : les bons restaurants, les bars branchés et les boîtes me semblent bien désertés. J'ai discuté ce soir avec le gérant d'un restaurant qui attribuait cette soudaine désaffection (de la clientèle) aux élections. Honnêtement, je ne vois pas en quoi la période électorale influerait sur la fréquentation des tavernes et autres débits de boisson ou de bouffe. D'ailleurs, c'est quoi ces élections? Encore un subterfuge de politicards pour nous faire oublier les gros problèmes de société en nous assommant de promesses qui ne seront jamais tenues?
Le fait est que Paris est une ville morte ce soir et je me demande bien pourquoi. Nous n'avions pas l'air cons, moi et mon invitée, seuls et uniques clients d'une maison d'ordinaire si remplie qu'en temps normal il faille presque attendre dehors qu'une table se libère.
A mon avis, c'est davantage la claque infligée par les Impôts qui décourage les consommateurs potentiels. Je me demande bien où va le monde, à cette allure, ... droit dans le mur?

* Clin d'oeil.